Carnet  1  [ 2 ]



Dune de Sossusvlei : On y est !
16 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Secs, les arbres  
  16 juillet 2005  |  Dunes de Sossusvlei  — NAMIBIE

La route est une vraie piste manège comme disent les enfants, faites d’énormes dos d’ânes, de cuvettes en V, de virages serrés, de descentes vertigineuses et de chèvres au fond des cuvettes. La poussière que nous soulevons derrière la voiture nous accompagne toujours.
16 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Rouuuuuges, les dunes  
Nous arrivons enfin à Sesriem, un village proche des dunes. Un lodge de très grand luxe, une station service, une boutique d’alimentation ravitaillée par les vautours, une case pour payer l’entrée du Parc National et voilà tout.
16 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Fines les courbes  

Ça y est, nous sommes face à l’image des catalogues : des dunes de sables rouges à l’infini ponctuées d’arbres asséchés. C’est fantastique, grandiose, rouge, il fait très chaud, c’est une fournaise. Nous arrivons à la Dune 45, c’est la plus haute dune de sable rouge du monde. Nous sommes minuscules devant ce monstre créé par la nature. Personne. Et si on grimpait ?… Pas cap… Et nous voici en train de boire, de s’enduire de crème et avec nos chapeaux (même Maureen), de partir à l’assaut de cette montagne de sable. C’est dur de grimper quelque chose de mou, mais on ne mollit pas. Enfin presque… À la moitié, trois membres du Club déclarent forfait. Le soleil tape dur, le vent se lève, Maureen, du sable dans les yeux, continue encore quelques mètres. Du haut de la dune, Léo nous fait des signes… Il est le seul à y être parvenu… Chapeau !

Les enfants ramassent un peu de sable pour Mamie et nous vidons nos chaussures d’environ 1 kg de grains rouges. Ce n’est pas fini, il faut continuer la route jusqu’au bout. Les dunes se succèdent sur des dizaines de kilomètres, le décor est irréel. Nous laissons enfin notre 2 roues motrices pour prendre un 4 x 4 et finir les derniers kilomètres. Les oryx nous regardent passer avec indifférence, les autruches aussi d’ailleurs, mais comment font-ils pour survivrent dans ce milieu hostile ?
Nous marchons maintenant, seuls dans cet océan de sable. Les garçons, sur la crête, testent la glissade et les filles savourent l’ombre sous un arbre salutaire. Un squelette d’animal nous indique que le désert n’est pas aussi fun que cela. Retour au camp à la tombée du jour où, je l’espère, les parents pourront passer une meilleure nuit.




18 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Flamants en migration  
  18 juillet 2005  |  Walvis Bay — NAMIBIE

La beauté des paysages pour arriver jusqu’à la côte est incroyable. Le décor pour rejoindre la côte atlantique à Walvis Bay change de couleur et d’aspect (roche, sable, végétation) tous les dix kilomètres. Jamais nos photos ne sont à la hauteur de ce que nous avons pu admirer.
Enfin la ville apparaît de l’autre côté de la dune. Maison, lit, baignoire, cuisine au gaz, internet… La vraie vie ! Ces deux jours à Walvis Bay, tout au bout du monde, accompagnés de milliers de flamants roses, et de pélicans rieurs nous font le plus grand bien.
Le supermarché nous paraît immense après huit jours d’approvisionnement dans les road houses. (Station-service accompagnée d’un petit magasin). Nous faisons le plein et repartons pour une halte au milieu de nulle part avant la capitale.

18 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Dunes de sable blanc de Walvis  








19 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  On y était  
  19 juillet 2005  |  Tsarismes Léopard Camp — NAMIBIE

Après des kilomètres de pistes, puis de " farm road "… Ce qui veut tout dire, nous arrivons à notre nouveau campement. Nous optons finalement pour la douceur d’un bungalow avec de confortables lits, délaissant la raideur de la voiture ! Superbe soirée autour du feu avec une famille française voyageant trois semaines, à travers l’Afrique en camping-car. Et si on en achetait un pour vivre de nouvelles aventures en Europe ou plus loin…?


19 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Que nous sommes petits  



19 juillet 2005  | NAMIBIE | © club des 4
  Vues du désert en Namibie  
  19 juillet 2005  |  Windhoek — NAMIBIE

Après quatre heures de pistes pour faire 200 km, nous faisons une halte de ravitaillement. Les villes ne nous captivent plus du tout, c’est donc décidé, on ne reste pas ici. Direction le Botswana et le delta d’Okavango, Si tout va bien nous aurons rejoint le delta en deux jours.
La Namibie avec ses déserts et l’esprit qui s’en dégage fut pour nous une très belle étape. Pleine d’inconnu, de sourires et d’une incroyable richesse humaine (même si les hommes sont honnis, absents). Les blancs, notamment les Allemands (anciens colons de ce pays) sont encore très présents, mais l’ambiance n’a rien de comparable avec l’Afrique du sud.
En route maintenant pour le Botswana, qui nous réservera sûrement un autre visage de l’Afrique que nous avons hâte de découvrir.


  la suite du voyage…