LE CARNET MEXICAIN [ 1 ]

	MEXIQUE   —  Playa del Carmen  —   7 septembre 2004
	Arriva Rivaaaaaaa
	Après une escale forcée à Phoenix : avion en panne, bagages perdus (arrivés à Cancun avant nous, les veinards), hôtel et restaurants offerts par la compagnie ( merci America West ), nous sommes enfin arrivés au Mexique hier après-midi par un grand soleil et des températures tropicales. Pose des bagages à l'hôtel, charmant, style hacienda, avec piscine au centre du jardin lui aussi tropical. Le soir, balade dans Playa Del Carmen, petit resto mex, Corona à volonté, musique mex, le pied. Les enfants adorent et la nourriture leur convient. Bonheur. Au niveau sécurité, pour l'instant pas de panique. L’endroit semble assez sécurisé. Pour la suite, on verra.		École en plein air
			Reprise de l’école pour les enfants. Nous n’avons pas encore pour Léo les cours du CNED, mais on se débrouille avec des livres achetés avant notre départ et pour Maureen, découpage, coloriage, écriture.

	MEXIQUE   —  Playa del Carmen  —   7 septembre 2004
	Arriva Rivaaaaaaa  (suite)
			Plantons le décor de Playa Del Carmen : plages de sable blanc, eau limpide style Caraïbes ( normal, on y est ), piscines sur la plage, eaux chaudes, température très, chaude, mexicains charmants, petits restos très sympa, bars sur la plage, il ne manque que les tacos et les bières : « Senior ! Dos Coronas, por favor ! ». Le bonheur parfait. ( Alain, si tu me lis, c’est un endroit pour nous ! )
	Au programme des festivités, snorkling, balade dans l’arrière pays, farniente (car les USA ont été un peu fatiguant pour les enfants et il faut que l’on réduise le rythme pour l’école. Rencontre avec un jeune couple mexicain (17 ans) avec une adorable petite fille de un an !		Petit message perso de Murielle : « Avec l’anglais et l’espagnol, tu pourras faire le tour du monde ». Merci Maman, tu me l’avais bien dit !… Mes notions d’espagnol nous sont bien utiles ici.

	MEXIQUE   —  Playa del Carmen  —   13 septembre 2004
	ALERTA ROJA		Magasin avant le cyclone
	13 septembre 9h 00 : ALERTA ROJA ( alerte rouge ) il arrive sur nous, les journaux du matin sont alarmants. C’est le jour que nous avions choisi pour visiter le site de Tulum en bord de mer, peut-être pas une bonne idée ? Location de voiture annulée, nous affronterons donc le cyclone à l’hôtel ( c’est mieux pour les enfants ). On nous conseille de faire des provisions d’eau et de nourriture pour quelques jours ( gasp, ça va pas être une partie de plaisir ). Après avoir dévalisé les magasins, les habitants se cloîtrent dans leur maison, ils clouent des planches, scotchent les vitres, enlèvent les pancartes, et se préparent au pire. Pour nous, c’est très rassurant ! Provisions faites dans un supermarché du cru, qui s’appelle San Francisco de Assis ( Saint François d’assise, c’est un bon signe ) et bagages fait au cas où il faut évacuer d’urgence, on ne sait jamais.
			On explique aux enfants la situation : la possibilité de dormir tous les 4 dans la salle de bain en attendant que la tempête passe, le vent, la pluie, le bruit, et peut-être la catastrophe… Ils sont prêts, nous aussi pour affronter notre premier cyclone. Le mieux, c’est d’attendre dans le calme, donc partons d’abord au resto, et on verra après.

	MEXIQUE   —  Playa del Carmen  —   13 septembre 2004
	Ivan Le Terrible (suite)
	Sur la plage, la mer se déchaîne, il y a du vent et un grand soleil,c’est impressionnant de voir des centaines de mexicains regarder ce spectacle dans le calme. Puisqu'il est prévu pour 20 heures, en attendant, on passe l’après-midi à la piscine et en balade. Les Cyber Cafés sont pris d’assaut pour avoir les dernières images satellites. 19h 00 : pique-nique dans la chambre, 20h 00 : rien 21h 00 : rien, pas de vent, pas de pluie.		Sur CNN, on nous explique que Ivan se dirige non plus vers nous, mais vers Cuba ( c’est toujours les mêmes qui trinquent ), il vient de changer de direction. Ouffffffffff, la nuit se passe sans encombre et dans un calme parfait. Les Mexicains restent chez eux et Ivan passe au large. La suite, vous la connaissez par vos journaux télévisés. Plus de peur que de mal, mais nous n'oublierons pas cette journée. Et comme l’ont dit les enfants  : « Faudra le dire dans le site… ».