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Merci Mme Luo, grâce à cette gentille Chinoise retraitée de l’école française de Pékin (rencontrée sur le net, eh moderne la Chine, hein !), nous partons en voiture avec un chauffeur, deux jours pour découvrir la fameuse Muraille de Chine loin de la foule. Enfin c’est ce qu’on espère.
9 h 00 : Les premiers contacts avec notre conducteur sont plein d’humour. Notre chinois étant aussi limité que son anglais, on va bien s’amuser ! Trois heures de route plus loin, les premiers murs apparaissent.
— Regardez par là, un mur
— Et ici une tour….
On y est presque. Toucher, voir, et marcher sur la muraille est l’un des plus grand rêve des parents et de Léo particulièrement pressé de voir « The great wall ».
La première surprise est de taille, Mme Luo nous a réservé deux chambres dans un hôtel situé à cent mètres de l’entrée du site. Murs gris, tuiles de ciment et portes rouges (dans le plus pur style Hutong), nous nous installons dans nos chambres nichées au fond d’une petite cour carrée traditionnelle. Une merveille. Les enfants courent partout : « On a un jardin rien que pour nous ! »
14 h 00 : Pause repas et c’est l’ascension qui commence. On y croit à peine. Un petit téléphérique nous amène au point le plus haut. |
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On est seuls ! Encore quelques pas sur un chemin de terre et… elle est là, resplendissante, défilant à l’infini sur le sommet des montagnes.
C’est la course entre les 4 et Léo touche le premier les pierres d’un autre âge (commencée en 220 avant JC, les Ming reconstruiront complètement l’édifice de 1368 à 1644). Un large sourire s’affiche sur toutes les lèvres. Oui, on a marché sur l’un des 6700 Km de la muraille de Chine! ( c’est un peu notre Lune à nous). On court, on rit, on se cache dans les tours. Sans vraiment comprendre ce qu’il nous arrive, l’excitation est à son comble. HEUR-REUX . Et si l’on appelait Mamie ?
« Mamiiiiiiiie, Devines où on est ? »
Sur la muraille de Chiiiiine ! Hurle Léo. Éclat de rire général. Oui, on y est !
19 h 30 : Coucher de soleil. Complètement seuls sur ce grand mur mythique.
Les enfants jouent un peu plus bas, avec le chauffeur de moto qui nous a remonté pour ce moment de magie. L’émotion de l’après-midi est encore là, l’excitation en moins. On regarde les pierres rougies par le soleil déclinant sur les collines.
« Whaou, alors il n’est pas bien ce tour du monde ?! »
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