LE CARNET AMÉRICAIN [ 4 ]


    USA   —  Monument Valley  —   27 août 2004

Western story

Superbe marche dans Navajo National Monument, et au détour d’un sentier, découverte d'une grotte immense, avec à l’intérieur un ancien village indien en ruine datant de… Je ne sais plus, mais ce n’était pas la semaine dernière. Les aigles planant au dessus, ouïe, ouïe, ouïe. Monument Valley : grandddddiose. On se croirait dans un film de John Ford : la chaleur, le coucher de soleil, les indiens (amicaux ceux-là) et la poussière…
On a pas fait la balade à cheval, ni dormi dans un tipi, mais la nuit face à ces monstres de pierre... Le top ! Décidément ces américains, ils font les choses très bien, en grand ( ou en géant ! ).

Village indien en ruine

Trois indiens


    USA   —  Monument Valley  —   27 août 2004
En plein western


    USA   — Grand Canyon —   28 août 2004

Grand Canyon, séquence émotion
Il porte bien son nom, gigantesque, incroyable, fascinant, bouleversifiant. Toute la famille est resté scotchée devant ce phénomène géologique unique au monde. Un milliard, huit cents millions d’années vous contemplent. Une multitude de couleurs allant du brun foncé à l’orange clair en passant par des nuances de bleu et de vert. Enfin, le mieux, c’est de venir voir par vous-même. L’après midi, camping dans les bois, jeux avec les enfants à l’ombre des arbres et soudain, sorti de nul part, un cerf, oui, j’ai bien dit un cerf. À deux mètres de la table, un magnifique animal, grand comme un cheval, avec des bois immenses, un superbe mâle venu directement nous souhaiter la bienvenue. Merci pour les souvenirs, mais alors là, c’est le top. Les enfants n’en reviennent toujours pas.
Vertigineux Grand Canyon


    USA   — Grand Canyon —   28 août 2004
Grand Canyon  [ suite ]
Par contre pour la photo, c’est raté car l’animal est venu nous dire bonjour et non passer l’après midi à jouer aux petits chevaux. Le soir, coucher de soleil sur le Grand Canyon et pas de commentaire à vous faire, on le garde pour nous.
Une nouvelle rencontre : Eugène, un Américain d’origine suisse (si, si ça existe) et une agréable soirée à regarder la lune avec un télescope au milieu des bois (ça surprend). Tchatche sur les US, sur la France, découverte de bons plans sur la carte à la lueur de la lune et d’une lampe de poche ( quand même, ils pourraient éclairer les bois la nuit ). Eugène connaît bien la route de notre retour et nous rencarde très bien en nous indiquant le lieu où à été tourné le film Bagdad Café, à suivre… Merci Eugène.

Coucher de soleil sur la famille


    USA   —   Route 66  —   30 août 2004
Sur la route sixty six
Là, ce n’est pas une séquence émotion, c’est une séquence super fun. Rouler en amoureux sur cette route mythique à bord d’un vieux pick-up Ford rouge, en écoutant The Eagles à fond, le big panard (qui a dit que nous étions en camping car Ford blanc avec les gamins derrière ? C’est pas gentil de nous casser nos rêves).
Sur cette route, rien n’a changé, les bourgades traversées sont restées bloquées sur les années soixante. Vielles voitures d’époques flambant neuves, stations services dans leurs jus, parking style Drive, boutiques de souvenirs et autochtones incroyablement sortis du feuilleton Happy Days. Je crois même avoir aperçu Fonzi, mais ma vue me joue quelquefois des tours . Enfin, si vous le voyez, dites lui qu’il me rende mon peigne.
A Kindman, ville étrange, visite du musée de la route 66. Retour en arrière oblige et grande surprise, cette route avait fini par être abandonnée et n’a survécue que grâce à quelques amoureux et courageux nostalgiques. Ouf, on l’a échappé belle. Merci à vous messieurs.

Retour en arrière


    USA   —   Route 66  —  30 août 2004
Route sixty six  [ suite ]
Au hasard d’une balade, découverte d’un garage de vieux fous (très sympas) qui retapent des vielles voitures pour en faire de merveilleux bijoux tout de chromes et de couleurs avec des moteurs dignes de ce nom. Léo et moi avons adoré.
Après une énième traversée du désert, il fait 60° à l’ombre, mais la végétation ne dépasse pas 40 cm, alors l’ombre…

Donc, je reprends : après une énième traversée du désert, 100° au soleil, la clim à fond (qui ressemble à une brise légèrement tiède) et avoir marqué avec des pierres le prénom des enfants à côté de centaines d’autres sur cette fameuse route 66 (ça leur fera un souvenir quand ils reviendront avec leurs enfants, hi, hi…), ce fut la découverte du Bagdad Café.
Wahouuuu, rien n’a changé, sauf le réservoir extérieur qui est tombé pendant une tempête. A l’intérieur, des centaines de noms inscrits sur des cartes routières, il y en avait même une de la France, avec Aix-en-Provence entouré. La serveuse, tout droit sortie du film, les banquettes en skaï, les tabourets de bar et les vieilles pubs au mur, l’ambiance très Amérique profonde. Venez-y un jour, vous y trouverez notre carte (certainement jaunie) punaisée au mur.


    USA   —   Route 66  —   30 août 2004


Le véritable Bagdad Café


    USA   —  août 2004
Tous les jours… Vie privée, vie publique
Pour tous les curieux de notre vie quotidienne (pour les détails croustillants, merci d’envoyer 2 timbres à 2 dollars), les choses s’organisent plutôt bien. Entre la gestion des devoirs, la vaisselle, les lessives, le repassage (non je rigoooole), les choix d’itinéraires, les courses (gasp, c’est cher ici), les comptes (pour vos dons, nous acceptons les chèques, les tickets restaurant et les timbres), les pleins d’essence (il consomme le bougre), le ménage (10 m2 à la balayette et à genoux), le remplissage des réservoirs d’eau du camping car, la recherche presque quotidienne d’un nouveau jardin (avec ombre si possible), la recherche d’un cyber café en plein désert, les visites à ne pas manquer, les balades, les piscines (pour réhydrater les enfants), les jeux d’extérieur (pose pour tout le monde), les BBQ (recherche de bois) et la gestion des enfants (approximativement 25 heures
par jour), il ne nous reste pas beaucoup de temps pour les cartes postales (que les destinataires nous en excusent) et la rédaction du site internet (avec recherche de photos, recadrage, mise au format pour l’envoi par mail).
Enfin, comme vous pouvez le constater, on se régale quand même (si, si) et l’écriture du site, à deux le soir sous la lune, c’est drôlement romantique, même s’il fait encore 40 degrés.
Ah, j’oubliais, Maureen a appris à nager en plein désert. Je m’explique : l’oubli des brassards (dans le camping-car à 200 mètres) a obligé notre Maurinette à effectuer ses premières traversées de piscine seule. Apprendre à nager dans une piscine de camping en plein désert de l’Arizona, ça le fait ! Parents rassurés et c’est tant mieux pour la suite de nos aventures.

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